Ma cuisine

Food Center: 609 litre (407 l + 202 l pour la congélation) 178×91.2×77.2
maximum de capacité 617, distributeur de glaçon et raccordement fixe à l’eau
Siemens KA93DAIEP >>> manuel d’utilisation.pdf

Touche « eco / filter reset 3s » Pour activer/désactiver le mode économie d’énergie. Pour réinitialiser l’affichage du filtre à eau après un changement de filtre.

Hotte
1 Maintenir au chaud, aérer la pièce / 120 min
2 Cuisson sur 1 seule plaque, utilisation du four / 30 min
3 Cuisson sur pls plaques, aliments à forte odeur / 10 min
H Cuisson à saisir, gdes fumées et odeurs / 2 min
Extraction d’air  – éteint / Circulation d’air – allumé
F Filtres à graisse à nettoyer / A Grand nettoyage

Réinitialisation du témoin de l’intervalle de :
nettoyage du filtre à graisse: appuyer sur la touche pendant env. 5 sec alors que l’appareil est éteint
maintenance: appuyer sur la touche + pendant env. 5 sec alors que l’appareil est éteint

 

Machine à café (DeLonghi)
Détartrage = voyant rouge (« détartrage » ) qui clignote
1. Allumer la machine et attendre qu’elle soit prête
2. Vider bac égouttoir, tiroir à marc de café
3. Dans réservoir d’eau vidé:
100 ml détartrant -> niveau A     +       1000 ml eau -> niveau B
4. Mettre sous la buse à cappucino et l’écoulement café un récipient de 2 litres (tupperware ikea grand allongé ou bol en inox plat Ok)
5. Dès que les voyants d’écoulement du café sont éclairés en mode fixe, appuyer 5 sec sur la touche « détartrage » => démarre le programme (voyant reste allumé)
6. Le voyant vapeur clignote => tourner le bouton d’eau chaude sur I
(1er écoulement 3,5 ml > 2e: 2.5 ml > 3e: 2.0 ml > dernier: 0.5 ml => tot 8.5 ml)
7. Après env. 25 min, voyant eau et vapeur clignotent => mettre le bouton d’eau chaude sur 0
8. Vider et rincer l’eau
9. Mettre de l’eau fraîche jusqu’au MAX => vapeur clignote
10. Tourner bouton d’eau chaude sur I => démarre le rinçage
11. Dès que voyant eau et vapeur clignotent => mettre le bouton d’eau chaude sur 0
12. Refaire l’étape 9 à 11 (cette fois l’eau sort que de la buse à cappucino)
Mettre de l’eau fraîche jusqu’au MAX => FIN du programme.

 

Régime FODMAP

https://www.monashfodmap.com/

La diète FODMAP limite les aliments contenant des glucides (groupe de glucides à chaîne courte ) ou sucres qu’on dit «fermentescibles». Ces glucides sont fermentés par les bactéries du côlon  et provoquent les symptômes de ballonnements, de gaz et de douleurs abdominales caractéristiques du syndrome de l’intestin irritable.

F  = Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)
O = Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides ou GOS)
D = Disaccharides (lactose)
M = Monosaccharides (fructose en excès du glucose)
A = And(et)
P = Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)

type                                          source
monosaccharides      fructose                                  artichaut, pommes, cerises, mangues
disaccharides             lactose                                  laitages
oligosaccharides        inuline, fructans etc.       blé, ail, oignon
polyols                         mannitol, sorbitol          choux-fleur, abricots, prunes,
édulcorants

Différence entre prébiotique (aliments bon pour les probiotiques: asperge, ail, blé, banane) et probiotique (bonnes bactéries: yogourt, crème acidulée, kefir, lait probiotique)

Première étape : éviter les principales sources de FODMAP pendant 2 à 4 semaines ou jusqu’à ce qu’il y ait une diminution marquée des symptômes gastro-intestinaux (peut aller jusqu’à 2 mois). Ensuite, attendre quelques jours de confort et sans aucun symptômes avant de débuter les tests de consommation.

Voici les aliments riches en FODMAP, à éviter pour améliorer le confort intestinal.

Oligosaccharides :
Fructanes : kaki, melon d’eau, nectarine, pêche blanche, tamarillo, abricots frais ou séchés, figues fraîches ou séchées, dattes, groseilles, pamplemousse complet, prune noire, pruneaux séchés, arilles de la pomme grenade (plus de 60 ml), ail, artichaut, champignons, racine de chicorée, oignon vert (partie blanche), échalote grise, oignon, poireau, topinambour, salsifis, chou de Savoie (plus de 125 ml), chou (plus de 250 ml), chou de Bruxelles, brocoli (plus de 125 ml),  bulbe de fenouil (plus de 125 ml), blé, kamut, orge et seigle consommés  sous forme de pain, pâtes, craquelins, biscuits, bulghur, couscous, barre de céréales contenant ces céréales ou agents sucrants problématiques, farine d’amarante (plus de 60 ml), manioc.
Galactans : courge butternut (plus de 60 ml), maïs (1 épi), asperges, betteraves, pois mange-tout (plus de 5), choux de Bruxelles (plus de 6), pois verts, inuline, noix de cajou, pistaches, toutes les légumineuses dont le soya, tisanes (camomille, fenouil, pissenlit), thé Chai fort, thé Oolong, poudre de caroube (plus de 5ml), cacao (plus de 15ml), hummus, sauce tzatziki, ketchup (plus de 15 ml), pesto fait avec ail, sels et mélanges d’épices assaisonnés qui peuvent contenir ail ou oignon, sauces commerciales

Dissacharides/Lactose : lait de vache, de chèvre et de brebis, lait évaporé, babeurre, crème, crème glacée, fromages frais (cottage, faisselle, mascarpone, quark, fromages en grains, fromage de type ficelle), poudre de lait, pouding à base de lait, yogourt, croustilles et craquelins assaisonnés contenant des substances laitières.

Fructose en excès : baies de Boysen, baies d’argousier, cerises (plus de 3), coing, figues fraîches et séchées, goyave, mangue, melon d’eau, pomme, poire, tamarillo, jus de fruits faits à base des fruits problématiques, fruits en conserve dans sirop ou jus de fruits contenant du fructose, asperge, artichaut et cœur d’artichaut, pois sucrés (sugar snap pea), topinambour, tomates séchées (plus de 2 demi-tomates), pâte de tomates, miel, mélasse, fructose, sirop de maïs à haute teneur en fructose, sirop d’agave, bonbons faits avec sirop de maïs à haute teneur en fructose, vins liquoreux, Sauterne, Muscat, Tokay, Porto, Madère, Marsala, Rhum, Coolers, Pernod, sherry, liqueur de cassis.

Polyols : abricots frais ou séchés, avocat (plus de 1/4), cassis, cerises (plus de 3), melon d’eau, mûres, nectarine, pêche, poire, pomme, prune, pruneau, noix de coco (plus de 125 ml), eau de coco (plus de 180 ml), brocoli (plus de 125 ml), champignons, chou-fleur, pois mange-tout (plus de 5), maïs sucré, choux de Bruxelles (plus de 6), pois sucrés (sugar snap pea), gommes, bonbons et chocolats sucrés avec : sorbitol, mannitol, xylitol ou isomalt, lactilol, érythritol, polydextrose

Durant cette période de 2 à 4 semaines, privilégiez les aliments ayant une faible teneur en FODMAP.

Fruits à privilégier : citron, lime, orange (1 petite), ¼ pamplemousse, tangerine, mandarine (1), clémentine (2), ananas frais (125 ml) ou en conserve (2 tranches), avocat (1/8), banane (1/2), bananes séchées (10 tranches), banane plantain, bleuets (125 ml), canneberges fraîches (125 ml), canneberges séchées, raisins secs, baies de Goji (maximum 15 ml), carambole (1 moyenne), cantaloup et melon miel (maximum 125 ml), figues de Barbarie (prickly pear) (1), fraises et framboises (125 ml), fruit de la passion (125 ml), groseilles (15 ml), kiwi  (1 moyen ou 2 petits), noix de coco en flocons (60 ml), papaye (250 ml), raisins (125 à 250 ml), rhubarbe (250 ml), jus de fruits (limiter à 125 ml) : jus d’orange, de pamplemousse, jus de canneberge pur (non sucré avec fructose) et jus de bleuets.

Légumes à privilégier : algues (2 feuilles), aragula (roquette), aubergine (125 ml), bambou, cœurs de palmier, bette à carde crue (250 ml) ou 125 ml cuit, bok choy (250 ml), brocoli (125 ml), carotte 1 moyenne, câpres, chicorée en feuilles, chou régulier (250ml), chou frisé (kale) ou cavalier (250 ml cru ou 125 ml cuit), chou de Savoie (60 ml), céleri (maximum ¼ tige), céleri-rave (125 ml), cœur d’artichaut en conserve (1/8), châtaignes d’eau (125 ml), ciboulette (15 ml); partie verte oignon vert ou poireau, citrouille en purée ou en conserve (60 ml), concombre (125 ml), courges variées; limiter à 60 ml pour musquée/Butternut, courgette (125 ml), cresson (125 ml), épinards (500 ml crus ou 125 ml cuits), endive (125 ml), fenouil (125 ml), fèves germées (125 ml), haricots jaunes ou verts (125 ml), igname (250 ml émincé), laitue toute variété (250ml), luzerne (125 ml), maïs en épi (moins d’un demi), navet, rutabaga (125 ml), okra (6), olives, panais, patate douce (125 ml), poivrons (250 ml), piment fort (1 petit), pomme de terre, radis (2), tomate fraîche ou en conserve (125 ml) ou tomates cerises (8) ou tomates séchées (2 moitiés).

Produits laitiers à privilégier : lait sans lactose, kéfir sans lactose, boisson d’amande ou de chanvre (250 ml), boisson d’avoine (30 ml), boisson de soya à base de fève entière (60ml), lait de noix de coco (125 ml); crème de coco (125 ml), yogourt sans lactose, fromage vieilli de type Cheddar, Colby, Suisse, Mozzarella, Gouda, Parmesan, Feta, Havarti, Brie, Camembert, fromage de chèvre, fromage Haloumi (50 g), fromage  cottage régulier égoutté (60ml) ou sans lactose, fromage à la crème nature, ricotta, crème sure (30 ml), crème fouettée (60 ml).

Produits céréaliers à privilégier : pain au levain : blé ou épeautre (2 tranches), pain sans gluten, sans farine de légumineuses (2 tranches), céréales sèches de quinoa, de riz, de maïs, de sarrasin (125 ml), farines et flocons de millet, sarrasin, quinoa, maïs, sorgho, teff, farine d’avoine (60 ml), gruau d’avoine (60 ml sec), gruau de sarrasin (30 ml sec), polenta, tortilla de maïs (6 pouces), maïs soufflé (selon tolérance individuelle), riz blanc, brun, basmati (250 ml cuit), pâtes sans gluten à base de riz, de maïs ou de quinoa (250 ml cuites), craquelins de riz (20), craquelin régulier (1 seul à la fois), galettes de riz (2), tortilla sans gluten et le son d’avoine (15 ml).

Sources de protéines : bœuf, veau, porc, agneau, viande de gibier, volaille, canard, faisan, lapin, lièvre, perdrix, œufs, poissons, fruits de mer et crustacés, tofu ferme non assaisonné (150 g), seitan, tempeh, amandes, pacanes, noix de Grenoble, noisettes (10), noix de macadam (20), arachides (32), graines de chia, sésame ou citrouille (30 ml),graines de tournesol, noix de pin (15 ml), poudre d’amandes (60 ml), beurre d’arachide, beurre de noix/de graines permises (maximum 30 ml), pois chiches et lentilles en conserve rincés et égouttés (maximum 125 ml).

Breuvages : eau de coco (maximum 125 ml), café régulier ou espresso (250 ml par jour), thé chai faible ou tisane pissenlit faible (250 ml par jour), thé vert, blanc, noir faible, eau non gazéifiée, tisane au citron, à la menthe poivrée, verveine, tilleul, et aux fruits non problématiques, vin (maximum 120 ml par jour), bière (maximum 1 par jour), vodka, gin, whiskey (moins de 45 ml).

Produits sucrés : sucre blanc, cassonade, confiture sans fructose, sirop de riz brun, sirop de canne ou de maïs (15 ml), sirop d’érable (30 ml), chocolat noir (30 g); chocolat au lait (15 g); chocolat blanc (15 g), stévia (2 sachets maximum), sucralose.

Assaisonnements et condiments : câpres (15 ml), chutney (15 ml), citronnelle, crème sure, fleur d’ail fraîche ou en pot, herbes fraîches (250 ml) : basilic, coriandre, fenugrec, persil, romarin, estragon, thym, herbes séchées (5 ml), mayonnaise, moutarde de Dijon, moutarde préparée (15 ml), sauce soya, sauce aux huîtres, sauce poisson (15 ml), pâte de miso (30 ml), sauce Tabasco, Worcestershire, épices moulues (5 ml) : anis étoilé, cari, cannelle, clou de girofle, coriandre, cinq épices chinoise, poivre noir, poivre de Cayenne, poudre de chili, tout épice, safran, vinaigre : tous mais limiter le vinaigre balsamique à 15 ml

Matières grasses : beurre, margarine, huile, graisse végétale

Deuxième étape : faire des tests de consommation, un groupe d’aliments à la fois. Il faut aussi se limiter à réintroduire maximum un groupe par semaine. Idéalement, consommez l’aliment après 2 heures de jeûne et attendez 2 heures avant de consommer un autre aliment afin d’identifier les symptômes plus facilement. Au moment de la collation est l’idéal. Si vous ne pouvez pas l’intégrer en collation, intégrez-le dans un repas sans FODMAP. Il est très important d’attendre la fin de tous les tests pour réintroduire les groupes qui ont été non problématiques. Il s’agit de consommer de deux à trois fois dans la semaine l’aliment testé en insérant une journée de repos entre chaque. On peut essayer d’augmenter graduellement la quantité consommée au cours de la semaine. S’il y a apparition de symptômes modérés, il est préférable d’arrêter les tests, attendre 3 jours et tester un nouvel aliment par la suite. Le but est d’évaluer votre tolérance à ces aliments et la quantité maximale que vous pouvez consommer sans  avoir de symptômes.

Exemple de plan de réintroduction

Aliment testé Groupe des FODMAP
Semaine 1 Option 1 : Avocat
Option 2 : Mûres
Polyols (sorbitol)
Semaine 2 Option1 : Chou-fleur
Option 2 : Céleri
Polyols (mannitol)
Semaine 3 Option 1 : Lait
Option 2 : Yogourt
Disaccharides (lactose)
Semaine 4 Option 1 : Petit pois verts
Option 2 : Fèves noires
Oligosaccharides (galactans)
Semaine 5 Option 1 : Pain avec farine de blé
Option 2 : Couscous
Oligosacchardides (fructanes)
Semaine 6 Option 1 : Dattes
Option 2 : canneberges séchées
Oligosacchardides (fructanes)
Semaine 7 Option 1 : Ail
Option 2 : Oignon
Semaine 8 Option 1 : Miel
Option 2 : Mangue
Monosaccharides (fructose)

Exemple typique d’une semaine de réintroduction du sorbitol (polyols)

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
3 mûres Surveillance des symptômes/repos 5 mûres Surveillance des symptômes/repos 10 mûres Surveillance des symptômes/repos Surveillance des symptômes/repos

Troisième étape : la dernière étape consiste à réintroduire progressivement les aliments bien tolérés durant les tests. On peut aussi réintroduire les aliments problématiques en trouvant les portions compatibles avec le maintien du confort gastro-intestinal.

N.B.:
Il est important de comprendre que cette diète ne peut pas guérir mais peut soulager en permettant d’éviter les symptômes gastro-intestinaux sur de longues périodes. Dans 25% des cas, la diète faible en FODMAP n’est pas efficace pour soulager les symptômes gastro-intestinaux. Il y aussi d’autres facteurs qui peuvent exacerber les symptômes notamment l’aérophagie qui augmente la quantité d’air avalée. Boire avec une paille, manger rapidement, mâcher de la gomme sont souvent sont des exemples qui augmentent l’aérophagie.

[Source: www.passeportsante.net]

La surefficience

Être surefficient c’est avoir des ressentis, des perceptions, des compréhensions du monde plus fins et plus intenses que la majorité des gens. Et si les perceptions sont plus intenses, les réactions le sont aussi, dans tous les domaines : allant de la physiologie et du fonctionnement du système nerveux aux réactions émotionnelles. Cette caractéristique entraîne rapidement une saturation d’informations qui peut engendrer fatigue, irritabilité, besoin de se protéger, de se retirer. [… sur www.adultehp.ch]
Livres intéressants pour comprendre:

 

vitesse neuronale supérieure

Les informations circulent dans les neurones, en moyenne, à 2 mètres/seconde.

Chez un surdoué, la vitesse est plus élevée, environ 0,05 mètre de plus par seconde pour chaque point de QI supplémentaire :

  • Une personne avec un QI de 130 fait donc l’expérience d’une vitesse neuronale de 1,5 mètre/seconde de plus qu’une autre avec un QI de 100. La vitesse est presque doublée.
  • Cela explique en partie cettesensation qu’ont les surdoués d’en avoir toujours « plein la tête ».

difficulté à mettre de côté les informations secondaires

De nombreux surdoués souffrent ainsi d’un déficit de l’inhibition latente qui est une incapacité à filtrer les informations pour ne pas retenir celles qui ne sont pas importantes :

  • Le cerveau du surdoué ne fait pas de tri et prend toutes les informations de son environnement sans les niveler, en leur accordant la même importance.
  • Cela induit une surcharge d’informations qui l’oblige à mobiliser plus de connexions neuronales pour en tirer une conclusion.

Traitement multispacial d’un cerveau de surdoué

Un cerveau ordinaire utilise une zone du cerveau ciblée pour traiter une information. Le cerveau des surdoués utilise, pour le traitement d’une même information, plusieurs zones du cerveau de façon simultanée.

Conséquences logiques :

  • D’une part, les surdoués ont du mal à se concentrer sur la bonne information puisqu’ils en reçoivent plusieurs de diverses sources parfois divergentes.
  • D’autre part, ils sont « suralimentés » en informations, à la fois du fait de leur vitesse neuronale et aussi parce que leurs sens hyper-développés captent encore plus d’informations.

Pensée en arborescence

Il faut savoir que :

  • Le cerveau gauche est le cerveau de la logique et de l’analyse, celui qui est le plus mis en œuvre à l’école. Il induit un traitement linéaire de l’information.
  • Le cerveau droit est celui de l’intuition, de la créativité, du traitement global des informations.

Les surdoués ont une pensée en arborescence, ils utilisent plus facilement leur cerveau droit et réfléchissent par association d’idées, ce qui implique :

  • une pensée sans fin,
  • une difficulté à prendre du recul parfois,
  • une difficulté à voir les choses de manière simple.

IRM

Une étude sur 80 enfants âgés de 8 à 12 ans a permis d’étudier le cerveau des enfants surdoués. Après un test de QI, les enfants ont été répartis en quatre groupes : ceux dotés d’un QI « normal » (aux environs de 100), un deuxième avec des enfants au QI élevé homogène, un troisième groupe avec les QI élevés hétérogènes et un quatrième avec des enfants souffrant de troubles de déficit d’attention (TDA).

Les analyses réalisées sur les enfants en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), une technique non-invasive qui permet d’enregistrer des images quand le cerveau est en activité « ont permis de valider l’intuition clinique dont on se sert pour déterminer deux types de profils : les laminaires qui ne rencontrent que peu de difficultés et les complexes qui sont plus souvent en échec scolaire.

En réalité, les différences qu’on visualisait sur le papier ont coïncidé avec les observations à l’IRMf », analyse le Pr Olivier Revol, neuropsychiatre, pédopsychiatre, chef du Centre des troubles des apprentissages à l’hôpital neurologique de Lyon. Il est spécialisé dans l’hyperactivité et la précocité intellectuelle.

Les chercheurs ont ainsi pu constater des différences dans l’activation des régions cérébrales entre les profils.

Les enfants à haut potentiel intellectuel du groupe des « complexes » « possèdent certaines capacités [intellectuelles] très élevées et d’autres normales, ce qui crée des troubles psychiques internes. Ces enfants souffrent souvent d’un décalage entre la sphère intellectuelle très mature et la sphère émotionnelle plus fragile », explique Fanny Nusbaum, docteure en psychologie et directrice du Centre Psyrene.

 

L’hémisphère gauche

L’hémisphère gauche est le siège du langage, mais aussi de la raison, et c’est celui qui domine dans la majeure partie de la population Occidentale. On dit de lui qu’il est séquentiel, c’est-à-dire qu’il ne traite qu’une donnée à la fois, mais il est également cartésien et logique. Il a un fonctionnement précis, pour lequel une question a une réponse.

Le système scolaire et sociétal sont fortement ancrés vers ce modèle, ce qui fait que les personnes ayant un hémisphère gauche plus puissant se fondent plus facilement dans le moule et ont plus de facilités au quotidien. Cependant, un hémisphère gauche trop puissant peut empêcher à la créativité de s’exprimer ou empêcher de trouver une solution à un problème global. Malgré tout, c’est lui qui nous permet de fixer des objectifs et de planifier nos actions pour les atteindre. Étant plutôt mono-tâche, l’hémisphère gauche a une capacité d’attention et de compréhension plus réduite, mais permet de rester concentré sur une seule chose sans se disperser.

Le développement de l’hémisphère gauche du cerveau se fait par des activités de logique telles que le sudoku, les mots fléchés, l’informatique, la couture, le bricolage ou encore les mathématiques.

L’hémisphère droit

Au contraire de l’hémisphère gauche, l’hémisphère droit est celui qui préside à la créativité, à l’imagination, mais aussi aux pensées et aux émotions. Multi-tâches et complexe, il évolue en arborescence et favorise une vision globale des choses, permettant de découvrir plusieurs solutions à un problème. Les personnes dont l’hémisphère droit est plus puissant sont plus créatives et sensibles, ont souvent les sens plus développés (parfois jusqu’à être gênées face à certains bruits ou odeurs) et sont plus empathiques. Si cet hémisphère est plus développé, la personne sait mieux penser par elle-même et sortir des carcans, mais cela peut rendre plus difficile son intégration sociale, voire favoriser l’isolement. D’ailleurs, il s’agit souvent d’enfants ou adolescents inventifs, mais qui ont des difficultés à l’école sans pouvoir se les expliquer, tout simplement car le cadre scolaire est réellement pensé pour les cerveaux gauches. De même, le tournoiement sans fin des pensées peut être réellement épuisant, en plus d’être extrêmement difficile à contrôler.

Le développement de l’hémisphère droit se fait par des activité artistiques (dessin, musique, théâtre, chant…) mais aussi par des activités relaxantes (yoga, méditation) qui permettent de canaliser les pensées.

Un fonctionnement complémentaire

Responsable des apprentissages, le cerveau droit est celui qui se met en branle face à toute situation nouvelle, alors que les informations recueillies dans ces situations seront stockées dans l’hémisphère gauche, qui organise nos connaissances. Si le fonctionnement de notre société privilégie particulièrement l’hémisphère gauche, sa logique et son traitement analytique, un hémisphère droit puissant permettra de penser hors des sentiers battus et de s’engager sur le chemin de la nouveauté.

En 1981, le neurophysiologiste Roger W. Perry reçut un Prix Nobel pour ses recherches sur le cerveau, démontrant notamment qu’il n’y avait pas un type de cerveau plus intelligent que l’autre (jusque-là, on pensait que le gauche était plus important), mais que tous deux étaient complémentaires et avaient un mode de fonctionnement différent. Ceci étant, il semblerait que notre préférence cérébrale dépende en grande partie de notre éducation.