Burn out et bore out (et brown out)

Syndrome d’épuisement professionnel et syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui.

Burnout: D’un point de vue clinique, le syndrome principal est l’épuisement dans toutes ses dimensions, à savoir physique (par exemple, faiblesse musculaire), émotionnel (accablement), motivationnel (manque de motivation), cognitivo-mnésique (troubles de la concentration) et social (repli sur soi). L’épuisement est le plus souvent combiné à des symptômes de stress comme des troubles du sommeil, végétatifs ou des douleurs de tension.
Boreout: quatre termes ennui, sous-menage, désintérêt et stratégies comportementales. Il s’agit d’un manque de tâches captivantes et exigeantes, sur le plan qualitatif et/ou quantitatif. Les personnes touchées par le boreout ne sont, en premier lieu, ni des fainéants ni des employés démotivés. De la même manière que les personnes risquant le burnout, elles sont en principe ambitieuses et intéressées à l’idée de se réaliser avec succès dans le monde professionnel. Il leur manque simplement l’environnement de travail adéquat pour y parvenir, que ce soit en raison d’un choix professionnel inadapté ou d’un lieu de travail inapproprié (par exemple, un supérieur hiérarchique qui ne confie que des tâches ennuyeuses).

En cas de burnout, une spirale infernale s’amorce. L’élément déclenchant, à savoir le stress, inclut la surcharge de travail et de responsabilité, la pression de la part de l’entreprise, un supérieur hiérarchique difficile, etc. De plus, le candidat au burnout s’impose lui-même une énorme pression par des mécanismes intérieurs ancrés dans sa personnalité, notamment le perfectionnisme, la sur-responsabilité allant jusqu’au syndrome du sauveur, le contrôle compulsif anankastique ou l’addiction narcissique à l’admiration. La détresse naît de l’écart grandissant entre le Devoir (exigences intérieures et extérieures) et le Pouvoir (entre autres les compétences personnelles, le budget-temps et le soutien au travail). La réaction de stress se manifeste par l’épuisement accompagné de symptômes de stress. Les exigences données deviennent alors un déclencheur de stress encore plus important et le cercle devient de plus en plus vicieux, jusqu’à atteindre un dangereux épuisement physique et moral.

En cas de boreout, le facteur de stress est de type négatif et réside dans la frustration liée au sous-menage. Celle-ci est aggravée par les stratégies comportementales paradoxales. Initialement, celles-ci sont tout à fait apaisantes, mais progressivement, elles deviennent un piège. Comparativement au burnout, la détresse est ici inversée: le Devoir est plus bas que le Pouvoir. La réaction de stress réside dans un vide narcissique épuisant, accompagné d’une perte de la motivation. Le manque de tâches intéressantes s’accentue et le stress lié au sous-menage se renforce, entraînant finalement un sentiment d’«ennui mortel», accompagné de symptômes cliniques. Le cercle vicieux de stress est soumis à un processus de ralentissement se renforçant lui-même.

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À l’instar du burn-out et du bore-out, le brown-out frappe les personnes qui ne trouvent plus de sens à leur travail, notamment parce qu’elles ne peuvent y valoriser leurs compétences et leur talent.

Salles de spectacle

ARENA: la scene arrive à la hauteur des premiers rangs entre c et d. Nous étions sur Bloc U rang f numéro 39 à 41. Pour être en face, il faudrait être, d’après Erin à bloc Tg 5

 

Régime FODMAP

https://www.monashfodmap.com/

La diète FODMAP limite les aliments contenant des glucides (groupe de glucides à chaîne courte ) ou sucres qu’on dit «fermentescibles». Ces glucides sont fermentés par les bactéries du côlon  et provoquent les symptômes de ballonnements, de gaz et de douleurs abdominales caractéristiques du syndrome de l’intestin irritable.

F  = Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)
O = Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides ou GOS)
D = Disaccharides (lactose)
M = Monosaccharides (fructose en excès du glucose)
A = And(et)
P = Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)

type: source
monosaccharides: fructose => artichaut, pommes, cerises, mangues
disaccharides: lactose => laitages
oligosaccharides: inuline, fructans etc. => blé, ail, oignon
polyols: mannitol, sorbitol => choux-fleur, abricots, prunes, édulcorants

Différence entre prébiotique (aliments bon pour les probiotiques: asperge, ail, blé, banane) et probiotique (bonnes bactéries: yogourt, crème acidulée, kefir, lait probiotique)

Première étape : éviter les principales sources de FODMAP pendant 2 à 4 semaines ou jusqu’à ce qu’il y ait une diminution marquée des symptômes gastro-intestinaux (peut aller jusqu’à 2 mois). Ensuite, attendre quelques jours de confort et sans aucun symptômes avant de débuter les tests de consommation.

Voici les aliments riches en FODMAP, à éviter pour améliorer le confort intestinal.

Oligosaccharides :
Fructanes : kaki, melon d’eau, nectarine, pêche blanche, tamarillo, abricots frais ou séchés, figues fraîches ou séchées, dattes, groseilles, pamplemousse complet, prune noire, pruneaux séchés, arilles de la pomme grenade (plus de 60 ml), ail, artichaut, champignons, racine de chicorée, oignon vert (partie blanche), échalote grise, oignon, poireau, topinambour, salsifis, chou de Savoie (plus de 125 ml), chou (plus de 250 ml), chou de Bruxelles, brocoli (plus de 125 ml),  bulbe de fenouil (plus de 125 ml), blé, kamut, orge et seigle consommés  sous forme de pain, pâtes, craquelins, biscuits, bulghur, couscous, barre de céréales contenant ces céréales ou agents sucrants problématiques, farine d’amarante (plus de 60 ml), manioc.
Galactans : courge butternut (plus de 60 ml), maïs (1 épi), asperges, betteraves, pois mange-tout (plus de 5), choux de Bruxelles (plus de 6), pois verts, inuline, noix de cajou, pistaches, toutes les légumineuses dont le soya, tisanes (camomille, fenouil, pissenlit), thé Chai fort, thé Oolong, poudre de caroube (plus de 5ml), cacao (plus de 15ml), hummus, sauce tzatziki, ketchup (plus de 15 ml), pesto fait avec ail, sels et mélanges d’épices assaisonnés qui peuvent contenir ail ou oignon, sauces commerciales

Dissacharides/Lactose : lait de vache, de chèvre et de brebis, lait évaporé, babeurre, crème, crème glacée, fromages frais (cottage, faisselle, mascarpone, quark, fromages en grains, fromage de type ficelle), poudre de lait, pouding à base de lait, yogourt, croustilles et craquelins assaisonnés contenant des substances laitières.

Fructose en excès : baies de Boysen, baies d’argousier, cerises (plus de 3), coing, figues fraîches et séchées, goyave, mangue, melon d’eau, pomme, poire, tamarillo, jus de fruits faits à base des fruits problématiques, fruits en conserve dans sirop ou jus de fruits contenant du fructose, asperge, artichaut et cœur d’artichaut, pois sucrés (sugar snap pea), topinambour, tomates séchées (plus de 2 demi-tomates), pâte de tomates, miel, mélasse, fructose, sirop de maïs à haute teneur en fructose, sirop d’agave, bonbons faits avec sirop de maïs à haute teneur en fructose, vins liquoreux, Sauterne, Muscat, Tokay, Porto, Madère, Marsala, Rhum, Coolers, Pernod, sherry, liqueur de cassis.

Polyols : abricots frais ou séchés, avocat (plus de 1/4), cassis, cerises (plus de 3), melon d’eau, mûres, nectarine, pêche, poire, pomme, prune, pruneau, noix de coco (plus de 125 ml), eau de coco (plus de 180 ml), brocoli (plus de 125 ml), champignons, chou-fleur, pois mange-tout (plus de 5), maïs sucré, choux de Bruxelles (plus de 6), pois sucrés (sugar snap pea), gommes, bonbons et chocolats sucrés avec : sorbitol, mannitol, xylitol ou isomalt, lactilol, érythritol, polydextrose

Durant cette période de 2 à 4 semaines, privilégiez les aliments ayant une faible teneur en FODMAP.

Fruits à privilégier : citron, lime, orange (1 petite), ¼ pamplemousse, tangerine, mandarine (1), clémentine (2), ananas frais (125 ml) ou en conserve (2 tranches), avocat (1/8), banane (1/2), bananes séchées (10 tranches), banane plantain, bleuets (125 ml), canneberges fraîches (125 ml), canneberges séchées, raisins secs, baies de Goji (maximum 15 ml), carambole (1 moyenne), cantaloup et melon miel (maximum 125 ml), figues de Barbarie (prickly pear) (1), fraises et framboises (125 ml), fruit de la passion (125 ml), groseilles (15 ml), kiwi  (1 moyen ou 2 petits), noix de coco en flocons (60 ml), papaye (250 ml), raisins (125 à 250 ml), rhubarbe (250 ml), jus de fruits (limiter à 125 ml) : jus d’orange, de pamplemousse, jus de canneberge pur (non sucré avec fructose) et jus de bleuets.

Légumes à privilégier : algues (2 feuilles), aragula (roquette), aubergine (125 ml), bambou, cœurs de palmier, bette à carde crue (250 ml) ou 125 ml cuit, bok choy (250 ml), brocoli (125 ml), carotte 1 moyenne, câpres, chicorée en feuilles, chou régulier (250ml), chou frisé (kale) ou cavalier (250 ml cru ou 125 ml cuit), chou de Savoie (60 ml), céleri (maximum ¼ tige), céleri-rave (125 ml), cœur d’artichaut en conserve (1/8), châtaignes d’eau (125 ml), ciboulette (15 ml); partie verte oignon vert ou poireau, citrouille en purée ou en conserve (60 ml), concombre (125 ml), courges variées; limiter à 60 ml pour musquée/Butternut, courgette (125 ml), cresson (125 ml), épinards (500 ml crus ou 125 ml cuits), endive (125 ml), fenouil (125 ml), fèves germées (125 ml), haricots jaunes ou verts (125 ml), igname (250 ml émincé), laitue toute variété (250ml), luzerne (125 ml), maïs en épi (moins d’un demi), navet, rutabaga (125 ml), okra (6), olives, panais, patate douce (125 ml), poivrons (250 ml), piment fort (1 petit), pomme de terre, radis (2), tomate fraîche ou en conserve (125 ml) ou tomates cerises (8) ou tomates séchées (2 moitiés).

Produits laitiers à privilégier : lait sans lactose, kéfir sans lactose, boisson d’amande ou de chanvre (250 ml), boisson d’avoine (30 ml), boisson de soya à base de fève entière (60ml), lait de noix de coco (125 ml); crème de coco (125 ml), yogourt sans lactose, fromage vieilli de type Cheddar, Colby, Suisse, Mozzarella, Gouda, Parmesan, Feta, Havarti, Brie, Camembert, fromage de chèvre, fromage Haloumi (50 g), fromage  cottage régulier égoutté (60ml) ou sans lactose, fromage à la crème nature, ricotta, crème sure (30 ml), crème fouettée (60 ml).

Produits céréaliers à privilégier : pain au levain : blé ou épeautre (2 tranches), pain sans gluten, sans farine de légumineuses (2 tranches), céréales sèches de quinoa, de riz, de maïs, de sarrasin (125 ml), farines et flocons de millet, sarrasin, quinoa, maïs, sorgho, teff, farine d’avoine (60 ml), gruau d’avoine (60 ml sec), gruau de sarrasin (30 ml sec), polenta, tortilla de maïs (6 pouces), maïs soufflé (selon tolérance individuelle), riz blanc, brun, basmati (250 ml cuit), pâtes sans gluten à base de riz, de maïs ou de quinoa (250 ml cuites), craquelins de riz (20), craquelin régulier (1 seul à la fois), galettes de riz (2), tortilla sans gluten et le son d’avoine (15 ml).

Sources de protéines : bœuf, veau, porc, agneau, viande de gibier, volaille, canard, faisan, lapin, lièvre, perdrix, œufs, poissons, fruits de mer et crustacés, tofu ferme non assaisonné (150 g), seitan, tempeh, amandes, pacanes, noix de Grenoble, noisettes (10), noix de macadam (20), arachides (32), graines de chia, sésame ou citrouille (30 ml),graines de tournesol, noix de pin (15 ml), poudre d’amandes (60 ml), beurre d’arachide, beurre de noix/de graines permises (maximum 30 ml), pois chiches et lentilles en conserve rincés et égouttés (maximum 125 ml).

Breuvages : eau de coco (maximum 125 ml), café régulier ou espresso (250 ml par jour), thé chai faible ou tisane pissenlit faible (250 ml par jour), thé vert, blanc, noir faible, eau non gazéifiée, tisane au citron, à la menthe poivrée, verveine, tilleul, et aux fruits non problématiques, vin (maximum 120 ml par jour), bière (maximum 1 par jour), vodka, gin, whiskey (moins de 45 ml).

Produits sucrés : sucre blanc, cassonade, confiture sans fructose, sirop de riz brun, sirop de canne ou de maïs (15 ml), sirop d’érable (30 ml), chocolat noir (30 g); chocolat au lait (15 g); chocolat blanc (15 g), stévia (2 sachets maximum), sucralose.

Assaisonnements et condiments : câpres (15 ml), chutney (15 ml), citronnelle, crème sure, fleur d’ail fraîche ou en pot, herbes fraîches (250 ml) : basilic, coriandre, fenugrec, persil, romarin, estragon, thym, herbes séchées (5 ml), mayonnaise, moutarde de Dijon, moutarde préparée (15 ml), sauce soya, sauce aux huîtres, sauce poisson (15 ml), pâte de miso (30 ml), sauce Tabasco, Worcestershire, épices moulues (5 ml) : anis étoilé, cari, cannelle, clou de girofle, coriandre, cinq épices chinoise, poivre noir, poivre de Cayenne, poudre de chili, tout épice, safran, vinaigre : tous mais limiter le vinaigre balsamique à 15 ml

Matières grasses : beurre, margarine, huile, graisse végétale

Deuxième étape : faire des tests de consommation, un groupe d’aliments à la fois. Il faut aussi se limiter à réintroduire maximum un groupe par semaine. Idéalement, consommez l’aliment après 2 heures de jeûne et attendez 2 heures avant de consommer un autre aliment afin d’identifier les symptômes plus facilement. Au moment de la collation est l’idéal. Si vous ne pouvez pas l’intégrer en collation, intégrez-le dans un repas sans FODMAP. Il est très important d’attendre la fin de tous les tests pour réintroduire les groupes qui ont été non problématiques. Il s’agit de consommer de deux à trois fois dans la semaine l’aliment testé en insérant une journée de repos entre chaque. On peut essayer d’augmenter graduellement la quantité consommée au cours de la semaine. S’il y a apparition de symptômes modérés, il est préférable d’arrêter les tests, attendre 3 jours et tester un nouvel aliment par la suite. Le but est d’évaluer votre tolérance à ces aliments et la quantité maximale que vous pouvez consommer sans  avoir de symptômes.

Exemple de plan de réintroduction

Aliment testé Groupe des FODMAP
Semaine 1 Option 1 : Avocat
Option 2 : Mûres
Polyols (sorbitol)
Semaine 2 Option1 : Chou-fleur
Option 2 : Céleri
Polyols (mannitol)
Semaine 3 Option 1 : Lait
Option 2 : Yogourt
Disaccharides (lactose)
Semaine 4 Option 1 : Petit pois verts
Option 2 : Fèves noires
Oligosaccharides (galactans)
Semaine 5 Option 1 : Pain avec farine de blé
Option 2 : Couscous
Oligosacchardides (fructanes)
Semaine 6 Option 1 : Dattes
Option 2 : canneberges séchées
Oligosacchardides (fructanes)
Semaine 7 Option 1 : Ail
Option 2 : Oignon
Semaine 8 Option 1 : Miel
Option 2 : Mangue
Monosaccharides (fructose)

Exemple typique d’une semaine de réintroduction du sorbitol (polyols)

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
3 mûres Surveillance des symptômes/repos 5 mûres Surveillance des symptômes/repos 10 mûres Surveillance des symptômes/repos Surveillance des symptômes/repos

Troisième étape : la dernière étape consiste à réintroduire progressivement les aliments bien tolérés durant les tests. On peut aussi réintroduire les aliments problématiques en trouvant les portions compatibles avec le maintien du confort gastro-intestinal.

N.B.:
Il est important de comprendre que cette diète ne peut pas guérir mais peut soulager en permettant d’éviter les symptômes gastro-intestinaux sur de longues périodes. Dans 25% des cas, la diète faible en FODMAP n’est pas efficace pour soulager les symptômes gastro-intestinaux. Il y aussi d’autres facteurs qui peuvent exacerber les symptômes notamment l’aérophagie qui augmente la quantité d’air avalée. Boire avec une paille, manger rapidement, mâcher de la gomme sont souvent sont des exemples qui augmentent l’aérophagie.

[Source: www.passeportsante.net]

Alimentation en cas de constipation

Les fibres alimentaires ou le Métamucil: approche la plus efficace pour traiter la constipation chronique. Les pruneaux se sont également révélés être efficace.

Les fibres des produits céréaliers ont une paroi cellulaire qui résiste à la digestion et retient l’eau dans leurs structures cellulaires.
Les fibres des agrumes et légumes stimulent la croissance de la flore bactérienne du côlon permettant d’augmenter la masse fécale et à diminuer l’incapacité d’aller à la selle.
Le son de blé est l’un des laxatifs naturels le plus efficace, mais il peut aggraver les ballonnements et les douleurs abdominales.
Il est très important de commencer par de petites quantités et d’augmenter progressivement la consommation de fibres en fonction de la tolérance et de l’efficacité.  Il ne faut pas abandonner trop rapidement parce que  l’effet recherché peut se faire sentir que 2-3 mois après le changement des habitudes.

Plus les particules fibreuses sont grosses, comme dans le cas des fibres de produits céréaliers, plus l’effet laxatif est grand. En plus des fibres, certaines composantes du sucre (sorbitol, fructose) dans certains aliments tels que les pommes, les pêches, les poires, les cerises, les raisins secs, les raisins et les noix sont également bénéfiques.

Trucs pour augmenter son apport en fibres
– Remplacer les produits céréaliers raffinés par du riz brun, des pâtes ou du pain faits de grains entiers.
– Consommer plus de fruits contenant des fibres : pommes et poires avec leur peau, framboises et mûres, fruits séchés (pruneaux, abricots et dattes).
– Choisir plus souvent des légumes riches en fibres : artichauts, petits pois, betteraves, carottes, brocoli, chou, choux de Bruxelles, maïs, navet, pommes de terre avec la peau.
– Manger plus souvent des légumineuses, excellentes sources de fibres alimentaires : haricots blancs ou rouges, lentilles, haricots de Lima, pois chiches.
– Ajoutez des lentilles ou des haricots secs dans les soupes, les plats en casserole et les salades.
– Étalez de l’hummus sur une tranche de pain à grains entiers ou des biscottes riches en fibres en collation.
– Lorsque vous faites des recettes de muffins, remplacez la farine blanche par de la farine de blé entier. Ajouter des graines de lin moulues ou du son de blé ou d’avoine.
– Ajouter du son de blé ou d’avoine, des graines de lin ou de chia à vos yaourts et compotes.
– En collation, mangez une petite poignée de fruits séchés et de noix.
– Lisez les étiquettes des aliments et choisissez des pains, des bagels, des pitas, des tortillas et des biscottes qui contiennent de 2 à 4 g de fibres par portion.

Bon à savoir
– Remplacer les produits céréaliers raffinés par du riz brun, des pâtes ou du pain faits de grains entiers. Les produits céréaliers raffinés sont très pauvres en fibres alimentaires. Ils peuvent donc nuire à l’évacuation des selles.

– Les aliments riches en gras et en sucre et ceux qui contiennent très peu de fibres comme la crème glacée, le fromage et les aliments transformés, peuvent causer ou aggraver la constipation. Réduire donc sa consommation de beurre, de margarine, d’huile végétale et de mayonnaise. Également les viandes grasses, la peau du poulet, les sauces riches, les fritures et panures ainsi que les fromages à haute teneur en gras.
– Dans la matinée, éventuellement boire du café, du thé ou une autre boisson qui contient de la caféine: impact positif sur la fonction intestinale car la caféine est un puissant stimulateur de muscles lisses.
– La motilité du côlon est plus élevée après les repas et plus particulièrement le matin après le petit-déjeuner. Ces périodes sont les meilleures pour essayer d’aller à la selle parce que vous bénéficiez de cette hausse naturelle de la motilité du côlon.
– Une mastication adéquate facilite la digestion et réduit les gaz: mâcher suffisamment longtemps pour transformer en bouillie les aliments, avant de les avaler.
[S / P]

Endocrinologie

Maladie de Basedow:  Neo-Mercazole

 

Hyperthyroïdie subclinique: risque après ménopause: ostéoporose et FA
* Hypothyroïdie subclinique: TSH élevé, T4 N ad refaire TSH à 2-3 mois

Hypothyroïdie: TSH et T4 (si N alors subclinique = si TSH ↑(>5mU/l), T4/T3 N)
(si hypothyr central alors TSH N voir abaissé – rare)
Lors de ttt d’hypothyroïdie à long terme et TSH normale, possibilité de vérifier la nécessité du ttt (lévothyroxine), en faisant une pause de ttt pdt 1 mois, puis un dosage de la TSH. Si celle-ci est augmentée alors dosage de la thyroxine active. Si normal alors stop ttt, et contrôle à ? . Si le patient ressent des symptômes d’hypo alors reprendre ttt.

Symptômes: Fatigue, Frilosité, Frilosité, Peau sèche, cheveux/ongles cassants, Ralentissement psychomoteur, dépression, Prise de poids/oedèmes, Constipation, Hyporéflexie, Myalgies/arthralgies, Troubles du cycle. Enrouement de la voix. Perte de l’audition.

Signes: Mvt et discours lents, bradycardie, décontraction ROT retardé. Faciès bouffi, perte des sourcis (bord latéral), macroglossie, oedème périorbitaire, peau infiltrée pâle et jaunâtre. HTA diastolique. Épanchement pleuro-péricardique. Galactorrhée.

Mécanisme Symptômes Signes
Ralentissement du métabolisme Fatigue
Intolérance au froid
Prise de poids
Constipation
Ralentissement
psychomoteur
Mouvements et discours
lents
Bradycardie
Décontraction ROT retardé
Accumulation de matrice
extra cellulaire
Peau sèche
Enrouement de la voix
Faciès bouffi, perte des
sourcils (bord latéral)
Macroglossie
Œdème périorbitaire, peau
infiltrée,pâle, jaunâtre
Autres Myalgie, arthralgie,
paresthésie (tunnel carpien)
Dépression
Perte audition
HTA diastolique
Epenchement pleuro-
péricardique
Galactorrhée

Cause la plus fréquente: thyroïdite d’Hashimoto (thyroïte chron. auto-immune), s/p  thyroïdectomie / tt par radio-iode (I 131) / Rxth cervicale, Médic (amiodarone, lithium, antithyroïdien) ou carence (ou excès) en iode
Secondaire et tertiaire (2%) Hypothyroïdie centrale (hypophysaire ou
hypothalamique)

Hypothyroïdite transitoire:
– subaiguë de De Quervain: prob cause virale, douloureuse => tt par bbloquant, ains +/- glucocorticoïde
– du post-partum: auto-immune, dans les 6 mois du ppartum, fréquente mais silencieuse => tt symptomatique avec bbloquant

à lire

Hypothyroïdie avec T4 normale
pas de bénéfice de traiter  « hypothyroïdie subclinique ».
Etude pour les femmes enceintes : pas de bénéfice
Etude pour les personnes > 65 ans: pas de bénéfice.
Il y a un bénéfice avec le traitement, mais on retrouve exactement le même bénéfice avec le placebo.  [Marc-André Raetzo]

Labo:
Si LH / FSH normal alors secondaire.
Dans tous les cas refaire un dosage pour confirmer l’anormalité. Doit se faire après 30 min de repos, car les hormones du stress peuvent modifier les résultats.

TSH ↑, T4 libre ↓, T3 totale ↓, Dyslipidémie: chol ↑ , chol +triglyc. ↑, Hyponatrémie (SIADH), Augmentation CK, Anémie (N/N) – NB: anémie Biermer parfois associée si Hashimoto!

Utilité des dosages AC et de l’US dans hypothyroïde franche:
AC anti-TSHR: pas de place
AC anti-thyroglobuline: pas de place. Thyroglobuline NON PLUS!
AC anti-TPO: pas de répercussion sur la prise en charge
US thyroïde: Image souvent hétérogène (inflammation), difficilement interprétable. Pas de modification de la prise en charge. => A moins d’un
signe d’appel au status (nodules, goitre important)

Substitution par lévothyroxine (T4 synthétique):
– TT standard 1.6 μg/kg/j
– TT patient âgé 1 μg/kg/j
– Cardiopathie ischém.: débuter par 25 μg/j et augm par palier de 25 μg/j /10-15j

Prise a jeun le matin – 30 min avant petit-déjeuner
• ! traitement hormonale besoin augmenté en T4
• ! coumarine nécessité de réduire dose de coumarine
• ! fer, aluminium, calcium diminue l’absorption de T4, prise à distance
• ! grossesse surveillance 1x/mois
• ! Phénytoïne, carbamazepine,rifampicine Interaction au niveau hépatique

Eltroxine ® cp 100 μg, cp 50 μg
Euthyrox ® cp 25, 50, 75,100=> 200 μg
Tyrosint ® cp 12,5 => 150 μg

Suivi
Contrôle de TSH à 6 semaines – Viser une TSH entre 0,5 et 2,5 mU/l
Puis TSH 1x/an
— Après introduction ou modification de la substitution:s introduction ou modification de la substitution: Attendre > 6 semaines avant de contrôler la TSH

Hyperprolactinémie: inhibe la testostérone. Arrive dans la prise d’opiacé.

Testostérone Effet virilisant dès 8 nmol/l: augmentation muscle, os et hémoglobine
Trophicité des organes génitaux
– Epididymes
– Vésicules séminales
– Prostate
– Verge
Système nerveux central
– Libido
– Humeur
– Fonctions cognitives
– Orientation dans l’espace
Reproduction
– Spermatogènèse
– Régulation gonadotrope
Pilosité – Peau
– Pilosité corporelle masculine
– Cheveux
– Séborrhée – Acnée
Anabolisme
– Masse et force musculaire
– Masse osseuse
– Stimulation de l’érythropoïèse

 

Hypothalamus: CRH, GnRH et neurosécrétion (ADH=vasopressine et Ocytocine)
Hypophyse: GH (↑acromégalie), PRL (↑ hyperprolactinémie), FSH/LH, THS (↑hyperthyroïdie), ACTH (↑ Cusching), mélano-stimuline et endorphine

ACTH -> cortico-surrénale de la glandes surrénales: glucocorticoïde et minéralocorticoïde

* Glucocorticoïde: cortisol
– stimule l’augmentation du glucose pour de l’énergie
– ↑ cushing
– ↓ addison
– synthétique: corticostéroïde: Hydrocortisone

Glucocorticoïde (Durée d’action: ) Hydrocortisone < Prednisone < Dexamethasone. Dans le ttt hydro- préféré car mime réalité par les pics de sécrétion. 15 à 25 mg/j: dose plus élevée (~15 mg) matin puis (~5 mg) après-midi ou 3x/j ma midi et plus petite dose l’après-midi. Si 2x/j compliqué alors ad  prednisone 1x/j le matin
Dexaméthasone généralement utilisée en raison de son effet minéralocorticoïde minimal et de sa longue demi-vie.

* Minéralocorticoïde: aldostérone: ↑ TA et hypoK
– régulé par système Rénine-Angiotensine-Aldostérone
– régulation de la pression aortique et du sodium: une ↓ TA -> élim urinaire du K+ et rétention rénale du Na+
– synthétique: fluorocortisone
– antagoniste: progestérone (naturel), synth: aldactone (Spironolactone), éplérénone
– ↓ insuff surrénalienne (hypoaldostéronisme primaire, maladie d’Addison):
  perte de Na ↓ TA et hyperK
— réponse insuffisante du cortisol au test Synacthène

Système rénine-angiotensine-aldostérone
Angiotensinogène (or. hépat)
——
par Rénine (or. rénale, stim par  TA) ——>
Angiotenine I 

  —— par Enzyme de conversion de l’angiotensine (or. pulm) —–>
Angiotensine II:
– Stimul Sympathique : TA
– Réabs tubulaire NaCl : ↑ Rétention hydrique ↑ TA
– Stimul Aldostérone : ↑ Rétention sodée qui stimul réabs tubulaire NaCl
– Vasoconstriction des artérioles : ↑ TA
– Stimul Vasopressine (hypophyse) : Rétention hydrique ↑ TA

La médullo-surrénale de la glandes surrénales : métanéphrine et normétanéphrine (↑ phéochromocytome)

Parathyroïde
↓ calcium ou magnésium -> PTH -> ↑ calcium (et Mg) sérique par ↑ absorption par rein et intestin grâce Vit D et ↓ Phosphate sérique par excrétion rénale

Vit D améliore l’absorption du calcium et du phosphore et ↓PTH
aussi ↓inflammation et ↓RAAS

 

Ophtalmologie

Œil rouge du SMPR (pdf)

Porteurs de lentille: Douleurs + Photophobie + Yeux rouge (= suspicion de keratite microbienne) => Évaluation ophtalmologique le jour même !
Ttt
– pas de lentilles jusqu’à guérison complète
– AB: fluoroquinolone
– mydriatique topique (cycloplegique) pour la réduction de la douleur

Orgelet: infection sur la zone d’implantation d’un ou plusieurs cils. C’est un petit bouton surmonté d’une pointe jaunâtre, dû à un staphylocoque.

Chalazion: très fréquents et récidivants, inflammation d’une ou plusieurs des glandes contenues dans les paupières, qui peut s’infecter.Ils s’agit souvent d’une rougeur de la paupière, de la taille et de la consistance d’un pois. Mais ils peuvent être plus ou moins gros et plus ou moins douloureux.

Traitement:
Appliquer des compresses chaudes, pendant 15 à 20 minutes matin et soir, pour permettre de liquéfier le contenu des glandes bloquées. Une petite pointe jaune de liquide cherchant à sortir devrait apparaître sur le bord de la paupière. Ensuite il faut masser la paupière afin de faire sortir ce liquide. En l’absence de compresse, il est possible de mettre un gant de toilette humide 30 secondes au micro-onde et de l’appliquer sur la paupière pendant une minute, puis de masser.

Tobradex gtt opht , 1-2 gttes toutes les 2h pdt 1 jour puis 4-6x/j jusqu’à 48h post inflammation