Clafoutis aux prunes

 

500 g de prunes
30 g de sucre
Lavez et dénoyautez les prunes. Coupez-les en quartiers puis disposez-les dans un plat beurré.
Saupoudrez de sucre.
125 g de farine
4 oeufs
70 g de sucre
1 pincée de sel
Mélanger.
20 g de beurre fondu
3 dl de lait
Ajoutez la farine et mélangez avec le lait. Versez cette pâte sur les prunes.

Cuire à 180° pendant env. 40 min.

Intoxication

Un myosis est déclenché par le système nerveux parasympathique. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’un myosis, dont :
– La prostigmine
– La pilocarpine
– Acétylcholine
– Tous les morphiniques et topiques
– Intoxication aux organophosphorés (pesticides et insecticides)
– Les opioïdes (méthadone, héroïne)

Une mydriase est induite par l’intermédiaire du système nerveux sympathique. Les facteurs déclencheurs sont:
– L’tropine
– L’adrénaline
– Les antihistaminiques
– Laroxyl
-Intoxication aux antidépresseurs tricycliques
– Drogues tel que LSD, cocaïne, exctasy

Dates historiques marquantes

1800
• image de la femme fragile, de faible constitution et émotionnellement dans l’incapacité de gérer le stress social et des heures d’entraînement .
• Possible impact sur les grossesses à venir infertilité

1850
• Participation des femmes de rang social élevé à certains sports (golf, tennis,  cricket)
• Activité modérée , vêtements appropriés

1892
• 1ère participation des femmes à un tournoi de basketball (Smith College, US: collegiate game)
• Benefice du sport dans la communication, respect de l’autorité , ascension sociale
• 1st Olympic game: Hélène de Pourtalès (sailing event) en 1900

1920
• Libéralisation vestimentaire et accès à différentes professions (Equal suffrage Amendment). Gibson Girl comme nouvelle égérie
• Participation des femmes aux JO’s atteint 10% (1928)

1960
• Mouvement féministe
• Billy Jean King et The National Organization of Women
• Participation des femmes aux JO’s atteint 20%

1972
• “No person in the US shall, on the basis of sex, be excluded from participation in, be subjected to discrimination under, any educational program or activity receiving Federal financial assistance”

1984
• Ajout progressif des différentes activités au sein des JO’s: marathon, tennis de table, road race, shooting, tennis de table

1991
• CIO: décision historique : tout nouveau sport admis au
programme Olympique doit intégrer les épreuves féminines
1992…
• Sprint, biathlon, football…

2014
• Rugby, reintroduction du golf, big air snowboarding
• Les femmes représentent 40% des participants aux JO d’hiver

2018
• Représentation des femmes dans les commissions du CIO
atteint 42,7%: record historique

Critères de NICE (Syndrome de renutrition inappropriée)

Critères majeurs
Risque élevé de syndrome de renutrition inappropriée si un critère ou plus.

– BMI < 16 kg/m².
– Perte de poids involontaire supérieure à 15% en 3 à 6 mois.
– Jeûne ou nutrition très réduite supérieur à 10 jours.
– Niveaux bas de potassium, phosphore ou magnésium avant la renutrition.

Critères mineurs
Risque élevé de syndrome de renutrition inappropriée si deux critères ou plus.

– BMI < 18,5 kg/m².
– Perte de poids involontaire de 10% à 15% en 3 à 6 mois.
– Jeûne ou nutrition très réduite entre 5 et 10 jours.
– Antécédents d’alcoolisme, d’insulinothérapie, de chimiothérapie, de traitement  diurétique et antiacides.

Scores: liste des scores

Plus

AVC => score NIHSS

NSTMI: TIMI risk score

SOFA

Embolie pulmonaire: PESI simplifié

Thrombopénies induites par l’héparine => Score 4T

risque embolique => Score CHA2DS2-VASc

facteurs de risque cliniques de saignement => Score HAS-BLED

hyperlipémie => Score de risque de PROCRAM adapté à la Suisse par le GSLA

SAOS => Syndrome d’apnées obstructives du sommeil

=> Test de cognition

Dépression => Questionnaire PHQ ou EPDS  ou  Echelle de dépression de Hamilton

Syndrome de renutrition inappropriée => Critères de NICE

Mesure du pronostic

Score NIHSS: Evaluation clinique des AVC permettant un suivi évolutif

[Source: NIHSS]

1a Niveau de conscience
0 Vigilance normale, réponses aisées
1 somnolent (éveillable par des stimulations mineures pour répondre ou exécuter des consignes)
2 stuporeux (requiert des stimulations répétées pour maintenir son attention ou est obnubilé et requiert des stimulations intenses ou douloureuses pour effectuer des mouvements non automatiques)
3 Coma (répond seulement de façon réflexe ou est aréactif)
1b Questions (sur le mois et son âge)
0 Réponses correctes aux deux questions
1 Réponse correcte à une seule question
2 Aucune réponse correcte
1c Ordre simple
(ouvrir et fermer les yeux, serrer et relâcher la main non parétique)
0 Exécute correctement les deux tâches
1 N’exécute qu’une seule tâche correctement
2 N’exécute aucune tâche
2 Vision
0 Normale
1 Hémianopsie partielle
2 Hémianopsie totale
3 Double hémianopsie ou cécité corticale
3 Paralysie faciale
0 Mouvements normaux et symétriques
1 Paralysie mineure (affaissement du sillon nasogénien, sourire asymétrique)
2 Paralysie partielle (totale ou non de l’hémiface inférieure)
3 Paralysie complète uni ou bilatérale
4a Motricité MS gauche (bras tendu à 90° assis ou à 45° en décubitus, pendant 10 sec)
0 Pas de chute
1 Chute avant 10 sec sans heurter le lit
2 Effort contre la pesanteur possible (mais ne peut atteindre ou maintenir la position et tombe sur le lit)
3 Mouvement inefficace contre la pesanteur
4 Aucun mouvement
4b Motricité MS droit
(bras tendu à 90° assis ou à 45° en décubitus, pendant 10 sec)
0 Pas de chute
1 Chute avant 10 sec sans heurter le lit
2 Effort contre la pesanteur possible (mais ne peut atteindre ou maintenir la position et tombe sur le lit)
3 Mouvement inefficace contre la pesanteur
4 Aucun mouvement
5a Motricité MI gauche (jambe tendue à 30° pendant 5 sec)
0 Pas de chute
1 Chute avant 5 sec sans heurter le lit
2 Effort contre la pesanteur possible
(mais ne peut atteindre ou maintenir la position et tombe sur le lit)
3 Mouvement inefficace contre la pesanteur
4 Aucun mouvement
5b Motricité MI droit (jambe tendue à 30° pendant 5 sec)
0 Pas de chute
1 Chute avant 5 sec sans heurter le lit
2 Effort contre la pesanteur possible (mais ne peut atteindre ou maintenir la position et tombe sur le lit)
3 Mouvement inefficace contre la pesanteur
4 Aucun mouvement
6 Ataxie (seulement testée si hors de proportion avec un déficit moteur)
0 Absente
1 Présente sur un membre
2 Présente sur deux membres
7 Sensibilité
0 Normal, pas de déficit
1 Hypoesthésie modérée (sensation d’être touché sans reconnaître une piqûre)
2 Anesthésie
8 Langage
0 Normal
1 Aphasie modérée (perte de fluence verbale, difficultés de compréhension sans limitation des idées)
2 Aphasie sévère (expressions fragmentaires, dénomination des objets impossible, échanges limités)
3 Aphasie globale (mutisme ou absence de langage utile ou de compréhension)
9 Dysarthrie
0 Absente
1 Modérée (bute sur certains mots mais reste compréhensible)
2 Sévère (discours incompréhensible ou mutisme)
10 Négligence
0 Pas d’anomalie
1 Négligence ou extinction visuelle, tactile, auditive ou personnelle aux stimulations bilatérales simultanées
2 Héminégligence sévère (ne reconnaît pas sa main ou s’oriente vers un seul hémi-espace)
– Score entre 1 et 4 : AVC mineur
– Score entre 5 et 15 : AVC modéré
– Score entre 15 et 20 : AVC sévère
– Score > 20 : AVC grave

Score 4T: Thrombopénies induites par l’héparine

Les thrombopénies induites par l’héparine résultent du développement d’anticorps IgG spécifiques du facteur 4 plaquettaire. Plus fréquentes avec les héparines non fractionnées, elles se caractérisent par la survenue sous héparine d’une chute retardée (après le 5e jours de traitement) de la numération plaquettaire (supérieure à 50 % par rapport à une valeur préalable), associée chez un malade sur deux à des complications thrombotiques veineuses et/ou artérielles.

Calcul

Thrombopénie
2
– Diminution de plus de 50% de la numération plaquettaire OU plaquettes entre 20.000 et 100.000 / mm3.
1 – Diminution de 30 à 50% de la numération plaquettaire OU plaquettes entre 10.000 et 20.000 / mm3.
0 – Diminution de moins de 30% de la numération plaquettaire OU plaquettes < 10.000 / mm3.

Délai de survenue
2 – Chute de la numération plaquettaire (ou thrombose) 5 à 10 jours après le début de l’héparine OU dans un délai de 24 heures si héparinothérapie récente (moins de 30 jours).
1 – Chute de la numération plaquettaire (ou thrombose) après plus de 10 jours d’héparinothérapie OU dans un délai de 24 heures si héparinothérapie semi récente (de 30 à 100 jours).
0 – Aucun de ces cas précédents.

Clinique (thromboses)
2 – Nouvelle thrombose ou nécrose cutanée ou réaction systémique après injection d’héparine.
1 – Extension d’une thrombose préexistante ou suspicion de thrombose non confirmée ou érythème cutanée après injection d’héparine.
0 – Aucun événement thrombotique.

Autre diagnostic de thrombopénie
2 – Aucune autre cause possible de thrombopénie.
1 – Autre cause possible.
0 – Autre cause certaine de thrombopénie.

=> Risque de thrombopénie induite par l’héparine:
– Score entre 0 et 3 : risque faible
– Score entre 4 et 5 : risque modéré
– Score entre 6 et 8 : risque élevé

Signes biologiques :
– thrombopénie < 100G/L ou diminution de 30-50% de la valeur basale
– délai d’apparition > 5 jours

Signes cliniques : survenue de thrombose

Recherche d’autres causes de thrombopénie :
– CIVD (complexes solubles)
– SAPL
– autres médicaments
– carence B12, folates, infection, transfusion

Confirmée par la recherche d’anticorps anti-héparine. Cette recherche peut être faite de deux manières:
–  immunologique (par ELISA par exemple, mais qui manque de spécificité)
ou
– fonctionnelle, par détection de l’activation plaquettaire par les anticorps

Conduite à tenir devant une thrombopénie (pdf)

 

Diagnostic différentiel (DD) et attitudes

État fébrile  ——————– A COMPLETER ——————————-
– infectieux: central, pulmonaire, dig, urin, ORL, cutané, OA, etc.
– non infectieux: Cancer, Rxth, hématome, médic

Attitude:
– Rx de thorax
– culture expecto, FNP
– stix urinaire + culture si pos
– culture des selles.
– suivi clinique

SIADH
– médicamenteux
– tumeur cérébral ou pulmonaire
– insuff surrénalienne ou thyroidienne => cortisol basal et TSH
– idiopathique

Décompensation cardiaque
– médicamenteux: non compliance ou mal ajusté
– ischémique
– anémie
– arythmie: FA
– infection: pneumonie
– pic hypertensif
– valvulopathie en progression
– apport en sel

Attitude :
– suivi poids
– Adaptation des diurétiques
– suivi des électrolyte et de la fct rénal
– physioth
– bilan diététique
– bilan AVQ

Tachycardie
– Déshydratation
– Anémie
– Déconditionnement physique
– Hormonal (dysthyroïdie)

Insuffisance hépatique score CHILD
TP
Albumine
Bilirubine
Ascite
Cerveau : encéphalopathie hépatique

– Evaluation de la crase: facteur VII à X
– suivi des saignement gingivaux
– Poursuite importal pour 3 selles par jour
– rifaximine
– OGD tous les 6 mois

Insuffisance hépatique avec encéphalopathie hépatique

Le lactitol (importal) est un disaccharide qui parvient dans le côlon sous une forme inchangée. Il est alors métabolisé par la flore intestinale, notamment par des bactéroïdes et des lactobacilles. La transformation du lactitol augmente la pression osmotique dans le côlon et entraîne une entrée accrue de liquide dans la lumière du côlon, responsable de l’effet laxatif. L’acidification du contenu du côlon a pour effet de diminuer l’absorption de l’ammoniac

Le lactulose (Duphalac) n’est pas hydrolysé par les enzymes de l’intestin grêle et atteint le côlon sans avoir subi de transformation. L’action osmotique au niveau de l’intestin grêle et la stimulation du péristaltisme du côlon expliquent les propriétés laxatives du lactulose. L’abaissement du pH dans le côlon a pour effet de diminuer l’absorption d’ammoniac. De plus, l’ammoniac sanguin est réabsorbé par le côlon en raison de l’abaissement du pH dans le côlon. En conséquence, l’hyperammoniémie diminue rapidement. Le lactulose peut – en tant que substance prébiotique – favoriser la croissance de bactéries ayant un effet bénéfique sur la santé (p.ex. bifidobactéries et lactobacille), empêchant ainsi la croissance de bactéries pathogènes, telles que Clostridium et Escherichia coli.

La rifaximine peut inhiber la division des bactéries responsables de la désamination de l’urée, ce qui réduit la production d’ammoniac et des autres substances qui sont considérées comme vraisemblablement importantes pour la pathogenèse de l’encéphalopathie hépatique.

 

 

Une anasarque est un syndrome œdémateux généralisé (œdèmes diffus, ascite, épanchement pleural, épanchement péricardique, hydrocèle chez l’homme).
DD:
– carence alimentaire ou une dénutrition importante
– insuffisance cardiaque
– insuffisance hépatique
– insuffisance rénale
– thalassémie alpha
– taux de sodium ou de protéines dans le sang trop bas

 

Chute chez la personne âgée
– chute accidentelle
– AVC: examen neuro sp, CT cerebral natif pas de saignement intracrânien OU pas d’imagerie cérébrale faite. Facteur prédisposant: FA et valve mécanique
– HSD dans le contexte d’anticoagulation thérapeutique : pas de saignement au CT
– Hypotension orthostatique
– SCA pas d’argument Globe/fécalome écartés
– trouble du rythme : FA connue. pas d’autre anomalie objectivée
– Dénutrition
– Déconditionnement post hospitalisation

Diarrhée
– SNO
– médicamenteuse: metformine
– inflammatoire: récidive typhlite ou autre colite , RCUH/Crohn, Diverticulite
– infectieuse

Etat confusionnel aigu
Rétention urinaire
Fécalome
Cardiaque
Neuro: AVC AIT crise épilepsie
Tr. électrolytique: hypoNa HyperCa HypoGlyc
​​​​​​​Infectieux

Acidose métabolique avec trou anionique N (Na – (Bic+CL) = 12 ± 4)
– acidose tubulaire
– diarrhée
avec trou anionique pathologique
– lactique
– intox aspirine
– métanol, éthylène glycol
– diabète

 

Thrombocytopénie : 

Score CHA2DS2-VASc: risque embolique

1  C   Dysfct VG / IC
1 H   HTA
2 A2 Age ≥ 75 ans
1 D   Diabète
2 S2  AVC / AIT / embolie
1 V   Maladie vasculaire
1 A  Age 65 – 74 ans
1 Sc Sexe féminin
9 au max

CHADS2  ≥  2 => indication aux AVK.

Le risque d’AVC est:
Score 0 = 0% par an
Score 1 = 1,3% par an
Score 2 = 2,2% par an
Score 3 = 3,2% par an
Score 4 = 4,0% par an
Score 5 = 6,7% par an
Score 6 = 9,8% par an
Score 7 = 9,6% par an
Score 8 = 12,5% par an
Score 9 = 15,2% par an

Score 0 => pas de traitement antithrombotique. Ex FA idiopathique et sans FR (patient classe I, niveau B)
Score 1 => ttt anti-coagulant oral par un AVK (INR 2-3) ou un inhibiteur direct de la thrombine (dabigatran) ou un inhibiteur du Facteur Xa oral (rivaroxaban, apixaban) selon le risque hémorragique et les préférences du patient (patient classe IIa, niveau A)
Score ≥ 2 => anticoagulant par AVK (INR 2-3) ou dagigatran ou anti-Xa (patient classe I, niveau A)